COMMUNIQUE PRESSE 17 AOUT 2018

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

         DECES DU Dr PETER FISHER - LEADER MONDIAL DANS LA RECHERCHE EN HOMÉOPATHIE

Le Dr Peter Fisher, membre de l’équipe médicale de la Reine d’Angleterre, est décédé le 15 août dans les suites d’un accident de vélo à Londres, tout près de l’hôpital où il travaillait, le Royal London Hospital for Integrated Medicine où il était Directeur des recherches.

Le Dr Peter Fisher était médecin rhumatologue - il avait exercé au King College Hospital- et également médecin homéopathe et acupuncteur. Il travaillait depuis le début de son exercice médical à l’intégration des médecines traditionnelles et complémentaires, qu’il s’agisse de la pratique clinique, de la recherche et de l’enseignement. Son activité au service de cette volonté d’intégration s’exerçait au-delà de l’Angleterre, au sein de l’Europe, mais aussi dans les autres continents (Amérique latine, Inde, Afrique). Il était membre du groupe consultatif d’experts auprès de l’OMS pour les médecines traditionnelles et complémentaires et travaillait en étroite collaboration avec le Dr Zhang Qi, responsable de ce groupe à l'OMS, à l'intégration des médecines complémentaires et en premier lieu l'homéopathie au sein des systèmes de santé, ceci dans le cadre de la stratégie développée par l’OMS (2014 - 2023 ).

Il était depuis plusieurs décennies Rédacteur en chef de la revue Homeopathy et intervenait régulièrement dans les réunions du HRI, Homeopathy Research Institute, qui soutient et réunit les chercheurs se consacrant à l'homéopathie dans le monde entier. Les revues de la littérature qu’il présentait et les synthèses qu’il effectuait dans des éditoriaux d’Homeopathy étaient précises, documentées, et marqués d’une grande honnêteté intellectuelle, sujet qui avait fait l’objet d’un éditorial récent (Fisher P. Homeopathy and intellectual honesty. Homeopathy 2017;105:191-193). Passionné, il savait aussi garder une distance critique et savait publier des expériences ayant donné des résultats négatifs. Cette honnêteté, la précision des arguments, le mélange d’énergie et de courtoisie qu’il communiquait dans ses interventions, lui a valu de participer à de nombreux débats dont celui organisé au Natural History Museum à Londres en 2006 sur le thème « Does Homeopathy work »

Il avait récemment été élu président de la Faculty of Homeopathy, centre d'enseignement destiné aux médecins à Londres, et s’opposait fermement aux menaces d'exclusion totale de l'enseignement de l'homéopathie aux médecins au Royaume uni.

Peter Fisher était un médecin engagé et passionné. Comme le souligne Greg White, le directeur général de la Faculty of Homeopathy, Peter Fisher était aussi un des leaders mondiaux dans la recherche en homéopathie et il manquera non seulement à sa famille et à ses collègues anglais, mais à toute la communauté homéopathique mondiale. Ceci est profondément vrai et pour nous qui le connaissons depuis plusieurs décennies, et avons souvent collaboré avec lui, il était beaucoup plus qu’un collègue : un ami chaleureux, un homme combatif et optimiste, prompt à réagir par des écrits bien documentés et des interventions toujours pertinentes. Le combat nécessaire et indispensable de l’intégration des médecines traditionnelles et complémentaires, parfois et même souvent décriées par une partie du corps médical, mais très souvent utilisées et même plébiscitées par les patients, a perdu un de ses plus ardents et honnêtes défenseurs.

Dr Bernard Poitevin, conseiller scientifique                                    

Dr Hélène Renoux, présidente

 

 

 

 

 

COMMUNIQUE PRESSE 7 MAI 2018

COMMUNIQUE DE PRESSE

Homéopathie : un appel à la raison

Suite à la publication, dans « Le Figaro » du 19 mars 2018, du texte intitulé « Comment faire face à la montée des « fake médecines » ? » et signé par 124 professionnels de santé, dont un quart environ sont restés anonymes, une polémique parfois caricaturale s’est mise en place, des plaintes auprès de l’Ordre de Médecins ont été déposées à l’encontre de certains signataires et Madame la Ministre des Solidarités et de la Santé a pris position pour un maintien du remboursement des médicaments homéopathiques, même si ceux-ci n’auraient pas plus d’effet qu’un placebo.

Nous souhaitons ici expliquer au public et rappeler aux confrères signataires de ce texte, en quoi consiste précisément l’activité d’un praticien prescrivant l’homéopathie, seule ou en complément des traitements conventionnels, et soulever la question de sa scientificité.

Les signataires de la présente déclaration sont tous titulaires d’un diplôme d’état et membres d’un ordre professionnel dont ils respectent le code de déontologie.

L’homéopathie étant une démarche complémentaire et non pas alternative (elle ne se substitue pas à la médecine conventionnelle), sa pratique suppose d’avoir auparavant posé un diagnostic puis élaboré une stratégie thérapeutique selon les données actuelles de la science. LIRE LA SUITE DU COMMUNIQUE

 

 

 

 

 

PARUTION DANS L'OBS SANTE

SSH Obs Santé 2

La Société savante communique avec les lecteurs de l'Obs. Découvrez et faites découvrir sa présentation, documentations et liens vidéos sont mis à jour régulièrement

Pour en savoir plus : SSH OBS SANTE

 

 

 

 

 

 

EASAC Réponse de Peter Fisher

Le Dr Peter Fisher, directeur des recherches au Royal London Hospital for Integrated Medicine, éditeur en chef de la revue Homeopathy  et expert auprès de l'OMS pour les médecines traditionnelles et complémentaires adresse un démenti ferme aux accusations portées par certaines académies des sciences à l'encontre de la médecine homéopathique. A lire ici

 

LES MEDECINS HOMEOPATHES SONT DES MEDECINS AVANT TOUT

Les médecins homéopathes sont des médecins avant tout, ils sont prêts à poursuivre les travaux de recherche clinique afin de démontrer l’utilité de leur thérapeutique

L’Homéopathie est régulièrement mise en cause au sein du monde scientifique ou dans les médias, et encore récemment par un groupement de plusieurs académies des sciences en Europe.

Le fait que son mode d’action ne soit pas encore élucidé est la source de mises en cause de la réalité de son action thérapeutique. Cependant plusieurs groupes de recherche de par le monde travaillent actuellement sur ce mode d’action et plusieurs pistes sont à l’étude1.

Dans le monde actuellement, des millions de personnes sont soignées par l’homéopathie de façon régulière. L’homéopathie est intégrée dans le système national de santé au Brésil, au Chili, en Inde, au Mexique, au Pakistan et en Suisse, à la suite d’un référendum positif pour l’homéopathie. En Europe elle est pratiquée par des docteurs en médecine dans quasiment tous les pays. Sur les cent millions de citoyens européens, 29% utilisent les médicaments homéopathiques au quotidien2.

Une nouvelle norme européenne (EN 16872) sur les exigences relatives aux prestations de soins de santé fournies par les docteurs en médecine ayant une qualification complémentaire en homéopathie a été publiée en Octobre 2016 et a obtenu le statut de norme nationale dans la plupart des pays d’Europe depuis Avril 2017. Cette norme détaille les critères de qualité auxquels doivent répondre la pratique et l’enseignement de l’homéopathie, y compris les conditions d’admission, le contenu des programmes, les modalités d’étude et la délivrance des diplômes3.

Les travaux cliniques destinés à évaluer l’efficacité des traitements homéopathiques, dans des pathologies fréquemment rencontrées en médecine de ville, doivent obligatoirement tenir compte des caractéristiques de la pratique homéopathique, en particulier de l’individualisation des traitements. Des protocoles adaptés ont déjà été mis au point4, et une étude méta-analytique récente obéissant aux règles statistiques en vigueur a permis d’en mesurer la pertinence5.

L’homéopathie a aussi montré son utilité dans les soins de support en cancérologie6 ainsi qu’en gériatrie7.

Des méthodes de recueil des données cliniques issues des consultations des médecins homéopathes sont en cours de développement, et la Société savante d’homéopathie va y consacrer son prochain congrès au cours d’une session de formation continue accréditée8.

Quant aux médicaments homéopathiques leur fabrication et leur délivrance officinale sont encadrées en France par l’agence du médicament (ANSM) qui leur accorde un enregistrement homéopathique, voire une autorisation de mise sur le marché pour les médicaments non individualisés comportant une indication thérapeutique, selon l’article L.5121-13 du Code de la santé publique. C’est donc l’agence du médicament qui est garante de leur qualité et de leur inocuité9.

1 http://www.hrimalta2017.org/

2https://www.hri-research.org/resources/homeopathy-the-debate/essentialevidence/use-of-homeopathy-across-the-world/

3https://homeopathyeurope.org/european-standard-medical-homeopathy-will-become-national-standard/

4 http://www.biomedcentral.com/1471-2288/12/49

5 http://www.systematicreviewsjournal.com/content/pdf/2046-4053-3-142.pdf

6 Frass M et al, Influence of adjunctive classical homeopathy on global health status and subjective welbeing in cancer patients-a pragmatic randomized controlled trial. In Complementaries Therapies in Medicines, June 2015, Vol2, issue 3 P 309-317

7 Bernardini S, Ferreri R, Pulcri F, Cracocili F, Rinaldi M, Homeopathy in a clinical setting of integrated medicine for inpatients in an italian public hospital; report of four years of activity. Homeopathy 2016 - Elsevier

8http://www.assh-asso.fr/accueil-assh/agenda/11-42e-entretiens-homeopathiques-de-paris-2

9http://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/medicaments/le-circuit-du-medicament/article/les-medicaments-homeopathiques

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