NEWSLETTER SEPTEMBRE 2022

Chers confrères,

La rentrée 2022 s’annonce riche pour l’homéopathie en dépit de la situation actuelle. Congrès, publications, enseignement sont au programme.

Votre Société savante est fière de pouvoir vous en faire part, d’y prendre part et de vous inviter à vous y joindre.

N’oubliez-pas d’adhérer ou de renouveller votre adhésion si ce n’est déjà fait. Nous comptons sur vous.

Dr Hélène Renoux, au nom de toute l’équipe de la SSH

 

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NEWSLETTER JUIN 2022

Chères consœurs, chers confrères,

Il est important de garder l'espoir malgré la période difficile que nous traversons, à tous points de vue. La richesse et la profondeur de l'homéopathie, ses apports pour faire face aux menaces sanitaires et sociétales qui nous guettent, ne sont pas en tête d’affiche dans les médias grand public, mais restent très présents dans les esprits de nos patients. C'est donc pour eux qu'il faut rester investis et actifs. Pour que les homéopathes actuels puissent continuer de soigner, pour que de nouveaux homéopathes soient formés, avec la même exigence de qualité de formation et de pratique, pour que les travaux le recherche en homéopathie soient reconnus dans un cadre et avec des méthodologies adaptés à sa spécificité.

Ce sont les missions de la Société savante, et avec le soutien de tous ses membres elle continuera encore cette année de porter l'expertise homéopathique.

Dr Hélène Renoux au nom du conseil d'administration de la SSH

 

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Campagne de critiques contre l'homéopathie

Chers confrères,

Vous avez sans doute remarqué la nouvelle campagne médiatique contre l'homéopathie qui se répand depuis quelques jours.

Elle a été déclenchée par une parution du British Medical Journal (https://ebm.bmj.com/content/early/2022/01/30/bmjebm-2021-111846 ) dont le propos est de discréditer les études publiées en faveur de l'homéopathie parce qu'il y aurait un biais de sélection, les travaux positifs seraient publiés préférentiellement. En réalité, cela est le cas en général pour toutes les publications scientifiques, seules 50% des études réalisées sont publiées, et en fait l'homéopathie serait plus vertueuse en la matière que les autres branches de la médecine, ce qui montre comment on déforme la réalité pour induire nos patients en erreur et leur faire douter d'une thérapeutique qui peut leur apporter beaucoup.

Voici l'analyse (bien référencée) faite par le HRI à ce sujet : https://www.hri-research.org/fr/2022/03/commentaire-du-hri-sur-larticle-du-bmj-evaluant-le-biais-de-notification-dans-les-essais-cliniques-de-lhomeopathie/

Ce travail pourra vous aider, si nécessaire, à argumenter en faveur de notre pratique, et surtout à dénoncer les mauvais procès dont elle est victime.

Bien cordialement.

Dr Hélène Renoux pour le conseil d'administration de la Société Savante d'Homéopathie

P.S. : Rejoignez-nous en cliquant sur "Adhésion 2022", si ce n'est pas déjà fait.

 

NEWSLETTER FEVRIER 2022

Le Professeur Montagnier : un scientifique novateur et découvreur. Un homme courageux

PR

 Capture d'écran CNews

A l'occasion du décès du Professeur Montagnier, et pour rendre hommage au scientifique novateur et à l'homme courageux qu'il fut nous voudrions retracer son long chemin de travaux et de découvertes.

Il y a deux périodes dans sa carrière. La première, celle du spécialiste de l’ARN, l’a conduit au prix Nobel en 2008. La seconde, après 2010, a été celle de combats humainement très dignes, intellectuellement très courageux et qui l’a conduit, avec une grande honnêteté, à aller à contre-courant de la « vérité » médicale et scientifique officielle, en particulier au sujet du coronavirus du SARS Cov2, de son origine, et des problèmes posés par les vaccins à ARNm.

Très jeune, en 1960, Luc Montagnier rentre au CNRS pour travailler sur la biologie moléculaire et 3 ans plus tard il découvre en Angleterre la possibilité qu’ont les virus à ARN de se répliquer, comme la molécule d’ADN, en produisant un brin complémentaire (double hélice). En France, utilisant astucieusement le travail de Rous sur le virus du sarcome, il démontre que ce rétrovirus peut intégrer son patrimoine génétique dans l’ADN des cellules infectées. Le dogme de la biologie moléculaire de Monod, Lwoff et Jacob, celui de la transcription unidirectionnelle ADN-ARN-protéine est remise en cause. C’est sur proposition de Jacques Monod qu’il crée à l’Institut Pasteur une unité d’oncologie virale consacrée à l’étude des oncornavirus. Il est rejoint par Jean-Claude Chermann et sa collaboratrice Françoise Barré-Sinousi et ils se consacrent à la recherche de rétrovirus susceptibles d’infecter les cellules humaines C’est ainsi qu’ils découvrent en 1983 le LAV dans les ganglions d’un malade atteint du Sida. Ils réussiront, après de longues séquences d’échange-collaboration-lutte avec l’équipe de Gallo aux USA (Jean Claude Schermann avait envoyé en 1983le virus LAV à Gallo pour une coopération entre les deux équipes américaine et française) à démontrer son implication dans le Sida. Le Professeur Montagnier et son équipe travailleront à la mise au point d’un test sérologique du virus et ils découvriront quelques années plus tard une nouvelle forme du virus en Afrique. Il cessera de travailler en France en 2001 et recevra avec Françoise Barré Sinousi, le prix Nobel de Médecine en 2008. Montagnier regrettera que le Professeur Schermann, qui avait été également une tête pensante et un acteur de ces recherches ne soit pas également Prix Nobel.

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L’agro-homéopathie systémique : une nouvelle approche de l’agriculture

Di Lorenzo F, Dinelli G, Marotti I, Trebbi G. Systemic Agro-Homeopathy: A New Approach to Agriculture. OBM Integrative and Complementary Medicine 2021;6(3):13; doi:10.21926/obm.icm.2103020.

Résumé :

L’agriculture moderne doit répondre aux nouveaux besoins de la société en termes de qualité de la nourriture et de questions environnementales liées à la production (biodiversité, habitat, qualité de l’air et de l’eau, changements climatiques). Dans ce contexte des solutions « gagnant/gagnant » sont à trouver, avec une production durable, une réduction des pollutions de l’air, de l’eau et du sol, dans un contexte de perte de la biodiversité et des ressources naturelles. Pour répondre à ces défis une discipline émergente nommée « agrohoméopathie systémique » est actuellement développée. Cette approche considère les plantes et leurs interactions avec l’environnement comme un agrosystème unifié, appelé « holon » pour lequel on utilise des substances en hautes dilutions qui sont sans danger pour les fermiers, et qui n’ont pas d’effets indésirables sur l’écologie. Cet article décrit les principes et les applications de cette approche

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Mots-clés :

Agro-homéopathie systémique ; agro-écosystèmes; holon; métabolites secondaires ; similarité métabolique

Pour en lire plus :  https://www.lidsen.com/journals/icm/icm-06-03-020?fbclid=IwAR0P5JN9j2uNY1ivVLyCCcwkybZY7nAQKJAzQSH6RmTWJGEEH7SeGHC45J4

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Analyse du génie épidémique Covid-19

La pandémie de Covid 19 qui frappe le monde a permis aux médecins homéopathes de mettre en oeuvre la démarche hahnemannienne d’étude du « génie épidémique » de la maladie, permettant à partir des cas observés, de sélectionner un ou plusieurs médicaments homéopathiques les plus similaires au tableau clinique de la majorité des personnes atteintes, et secondairement, comme le recommandait Hahnemann, de prévenir individuellement la maladie symptomatique.

De mars à Juin 2020, le département clinique de l’Academia Medico Homeopatica de Barcelona (AMHB) a lancé une étude prospective de cas cliniques de Covid 19 traités par homéopathie pour tenter d’obtenir un tableau clinique homéopathique clair de la pathologie. Sur les 107 cas analysés, 103 à une forme modérée ou légère, et 4 cas correspondant à une forme sévère ont été exclus de l’étude. Les critères d’inclusion concernaient des patients présentant de symptômes de toux et/ou de fièvre, de troubles respiratoires, ou ayant eu une infection confirmée ou ayant été en contact étroit avec des patients infectés. A l’analyse des dossiers, 25 des 103 cas recueillis étaient confirmés par PCR, 50 relevaient de contacts proches.

Sur ces 103 cas, 88 ont pu être analysés totalement, pour le tableau symptomatique et aussi l’efficacité clinique.

Les médicaments les plus souvent prescrits ont été Bryonia (29 cas), Arsenicum Album (20 cas), Phosphorus (16 cas) et Gelsemium (10 cas). Les plus efficaces en ce qui concerne le temps de récupération (de 3,5 jours pour Sulfur à 13,7 jours pour Arsenicum Album) ont été Sulfur et Bryonia, médicaments pour lesquels la réactivité clinique rapide du patient est connue. En considérant le facteur « bonne réponse » au traitement, Sulfur (100% sur 6 cas), Pulsatilla et Bryonia ont eu la meilleure efficacité.

Un des points délicats pour analyser cette étude reste le choix des critères d’inclusion qui ne portait pas que sur des patients ayant une infection confirmée ; cependant, il était difficile à l’époque à laquelle s’est tenue cette étude (de mai à juin 2020) de procéder autrement, la réalisation rapide de tests PCR étant souvent difficile.

Les auteurs de cette intéressante étude conduite en Catalogne, tout en ayant atteint l’objectif d’identifier les principaux médicaments homéopathiques de l’épidémie, concluent sur la nécessité, pour un bon médecin homéopathe, de continuer à individualiser le traitement des patients atteints de la Covid 19.

Clapers ML, Velat M, Clapers JM, Vidal-Jové J, Mora J. Analysis of homeopathic genius epidemicus for Covid-19 patients in Spain. Homeopathy 2021; 110:236-243.

Bernard Poitevin

 

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Enquête observationnelle rétrospective sur une série de 183 patients

Enquête observationnelle rétrospective sur une série de 183 patients consécutifs traités homéopathiquement lors du premier pic COVID-19 en Belgique,

Devos P et al, International Journal of High Dilution Research 2021; 20(2-3):51-74

Abstract :

En Belgique, le premier pic de COVID-19 a été observé entre mars et avril 2020. Cela représentait plus de 300 décès par jour début avril et plus de 1500 nouveaux cas chaque jour durant cette période. Objectifs : Cette enquête observationnelle rétrospective de la pratique homéopathique en Belgique a été menée pour évaluer comment les médecins homéopathes (HMD) traitaient leurs patients présentant des symptômes légers de COVID-19. Méthodologie : 6 HMD ont accepté de fournir des données systématiques sur tous les cas consécutifs traités pour des symptômes de COVID-19 de février à juin 2020. Cette collecte de données rétrospective observationnelle a été comparée aux informations d'un forum d'échange libre de HMD. 13 HMD ont régulièrement participé à ce forum. Résultats et discussion : cette enquête comprend 183 patients présentant des symptômes légers de COVID-19. Une durée des symptômes plus courte que celle couramment observée est pertinente pour 83,1% de ces patients. La durée moyenne typique de la symptomatologie COVID-19 est de 20 jours. Les quatre médicaments homéopathiques les plus utilisés (Bryonia alba/Arsenicum album/Phosphorus/Gelsemium sempervirens) ont été prescrits à 66% d'entre eux. Au total, 1,1% ont dû être hospitalisés. Aucune perte de chance de guérison ne s'est produite pour ces patients qui ont utilisé l'homéopathie pour les symptômes du COVID-19. Les données du marché révèlent également que l'homéopathie a été principalement utilisée en Belgique pour la prévention et la guérison au début du pic de COVID-19 (mars/avril 2020). Conclusion : Cette enquête permet de conclure que lors d'une épidémie pour laquelle aucun traitement efficace n'existe et aucune vaccination n'est encore possible, l'homéopathie pourrait être considérée comme une approche intéressante.

Article à lire :   https://orcid.org/0000-0002-9425-5092

 

 

 

 

UA-156467739-1